Le couple cette grande aventure extraordinaire. Au début on est d’abord un couple, deux êtres qui s’aiment et qui décident de s’engager ensemble dans la vie. C’est le vaisseau amiral, qui deviendra éventuellement une petite flottille, une famille, c'est-à-dire un couple plus des enfants. Je rends grâce à mon ex épouse avec qui nous partagions la même vision.

Et quand nous sommes devenus une petite flottille, nous n’avons pas sabordé le couple au nom des enfants mais d’autres raisons… mais that’s another story.

Et puis je suis allé à la rencontre d’autres rivages, d’autres shallow water découvrant enfin la sérénité et le bonheur tant attendu en recréant un couple. Nous avions la même vision et définition du couple : deux êtres qui s’aiment et qui vivent sous le même toit.

A son invitation je suis allé donc vivre dans sa maison avec ses trois enfants. Avec du recul, beaucoup d’amis m’ont taxé d’inconscient ou de cheval fou ne reculant pas devant l’obstacle, peut-être avait-il raison, mais elle avait des qualités et je l’aimais.

Et puis petit à petit, ne trouvant jamais définitivement ma place dans cette famille décomposée, tel un rubik’s cube, j’ai été déplacé au gré de l’humeur des enfants dans un cadre qui changeait de forme tous les jours… Le porte-avion vaisseau amiral s’était transformé en dragueur de mines.

Et puis on fini par me dire, que le soir de son mariage (avec son ex époux) elle avait avoué à sa meilleure amie - à son sujet – qu’il n’était pas plus moche qu’un autre, qu’il avait des perspectives professionnelles et lui ferait certainement de beaux enfants, mais qu’elle avait la certitude qu’elle ne finirait pas sa vie avec lui… que réussir sa vie c’était réussir ses enfants…

Là j’ai compris que tromper son conjoint semblait être de la rigolade parisienne à côté de ce type d’imposture, de duperie, de contrefaçon de l’amour. Comment peut-on grimper les marches de l’église en pensant à la porte de sortie ? Comment peut-on mettre en avant les dix commandements de la famille avec de tels arrières pensées ?

Cela dépasse l’entendement et ne me laisse comme explication que c'est une pathologie. Pour beaucoup de ces personnes, quant elles parlent de famille, elles ne parlent plus que des enfants, le conjoint étant exit.

Si j’avais eu, ne serait-ce qu’un petit doute, lors de mon engement avec ex épouse, je ne me serais jamais marié. Il n’y a pas dans un contrat de mariage une clause de renonciation au couple quant on devient une famille ! On s’engage dans un couple, le reste viendra ou ne viendra pas.

On n’aime pas quelqu’un pour ce qu’il a été ou ce qu’il deviendra, mais pour ce qu’il est, mais heureusement ce n'est pas ce qui s'est passé avec mon ex épouse, mais malheureusement dans ma dernière relation. 

Le plus étonnant, est que cette femme était issue d’une bonne famille avec tout ce que cela comporte en termes de valeurs familiales, de sécurité financière et bonne éducation. Mais n’est-ce pas là le problème, a-t-elle tout eu sauf l’essentiel ?

Mon plus grand souhait est de ne pas générer ce type comportement chez ma fille, qui sera un jour une femme, car là j’aurais réellement échoué dans ma vie d'homme.

L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant. René Char

Regardez la scène finale du dernier film de Stanley Kubrick, elle contient peut-être la réponse à ces pathologies...

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. René Char

Soyez résolus devant l'amour, et l'amour et la vie vous seront douces