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Infi... d'elle |
La nécessité est un mal, il n'y a aucune nécessité de vivre sous l'empire de la nécessité. Epicure Extraits de blogs... On ne naît pas femme on le devient disait Simone de Beauvoir. J’ai toujours eu du mal à comprendre cette citation. Finalement ma vie de femme m’a amené à constater qu’elle pouvait s’appliquer dans d’autres domaines. On ne naît pas infidèle, on le subit plutôt qu’on le devient. J’ai toujours pensé que l’on était très rarement quelque part par hasard. Les choix de nos actes ne sont pas que des conséquences d’une suite de faits ou d'évènements hasardeux. Heureusement ils restent nos choix, libres ou pas. Tout le monde (ou presque) aspire au bonheur, à la sérénité… vivre heureux quoi ! Cela restera ma conviction profonde jusqu’à mon dernier souffle. Le ciel est plus bleu à deux. Mon choix n’est pas un faire-valoir d’une façade sociale nécessaire dans notre monde d’apparence, mais réellement comment j'envisage ma vie. A deux c’est plus facile. Néanmoins dans un couple on y trouve que ce que l’on y apporte. Et quand un partenaire n’y apporte plus grand-chose, ce déficit créera un passif dans la relation de couple. Ce manque finira par conduire votre conjoint vers une frustration couplée à des désillusions. A partir de là plusieurs scénarios sont possibles, moi j’ai choisi de ne pas perdre ma joie de vivre en allant combler ce manque en dehors de mon couple. Ce type de choix est très personnel et chacun prendra la meilleure voie qui lui semble lui convenir. Je ne porte aucun jugement sur d’autres choix. On ne se construit pas uniquement dans le regard des autres. Comme disait une amie, le couple est quelque chose de trop sérieux pour être laissé aux hommes et aux femmes. Ma meilleure amie m’a dit : « de toute façon cela te permettra de savoir si tu l’aimes encore ». Sur le coup je me suis dit elle a raison, j’ai vite déchantée en constatant que cela ne me rapprochait pas de mon couple, tout au contraire. En fait cette question était absurde, comment peut-on tromper son époux pour savoir si on l’aime encore ?! Ou s’arrêter de manger pour savoir si on a encore de l’appétit ?! ... et je n'ai pas quitté mon époux parce que je ne l'aimais plus. Non la messe était dites, j’ai découvert ailleurs ce que je n’avais plus dans mon couple. Je ne reviendrais pas sur les raisons qui ont fait que je n’obtenais plus ce dont j’avais toujours eu dans mon couple. Comme dans toutes les histoires, il y a une fin et celle-là est venue plus rapidement que prévu dans mon couple. That’s life. Si l’on recherche ce bonheur dans le couple, cette sérénité de vie, l’on ne peut prendre pour exemple tous ces couples qui nous entourent, toujours ensembles par défaut, vivant couchés, frustrés et qui finiront par divorcer à la retraite. J’ai choisi une autre route, remplie d’embûches mais plus joyeuse, vent debout sur le fleuve de la vie… qui n’est pas tranquille. Il n'y a pas de chemin, les chemins ne se font qu'en marchant et le chemin est plus important que la destination. On ne naît pas heureux, on le devient. Cela ne vous tombe pas du ciel. C’est un cheminement en continu, un savoir-faire qui se transforme en savoir-être, en intelligence de vie pour les heureux élus. Pour tous les autres ce sera misères, chagrins et autres tristesses avant de rebondir pour cette deuxième chance à laquelle nous avons tous droit. Encore faut-il vouloir prendre cette deuxième chance. C’est ce que j’ai fais. Et vous ? êtes-vous prêt à choisir le bonheur ou rester dans votre couple-impasse ? Bedout les damné(e)s de la Terre !
Il y a plus de gens qui veulent être aimés que de gens qui veulent aimer eux-mêmes. Nicolas de Chamfort |